Que c’est une épreuve unique en son genre

Que notre nom d’équipe, les Z’enraidis du genou, est une nouvelle fois tout à fait pertinent

Qu’on est content d’avoir bien les pieds sur terre, d’en avoir deux, et de pouvoir les mettre dans la boue et dans l’eau

Qu’ils ne veulent pas nous mettre un centième balise, pourtant ça ferait un compte rond

Qu’il peut y avoir deux côtes 130 l’une à côté de l’autre

Que finalement une boussole c’est très utile

Que la règle des P de Dam’Odile et ben ça fait mal au pouce

Que la parcelle 320 à Épernon n’existait pas sur mon plan samedi soir, mais est réapparu ce jour

Qu’il faut prévenir le cadastre qu’il y a deux parcelles 0299 et régler ça avec les proprios

Qu’on peut se faire avoir comme un bleu et confondre lors d’une promenade vespérale une bleue du poste 5 du PP006 et une verte du PP005

Qu’une balise « 50 bis » au pied du calvaire ça aurait fait quand même plaisir

Que Vivi est passé du côté obscur du Raid 28

Qu’heureusement le Bagnard est toujours en liberté conditionnelle

Qu’au jeu de la Mare et du Hasard, celui-ci ne fait pas toujours bien les choses

Qu’on aurait rêvé danser à la rave-party forestière

Que le fromager du marché du Perray se lève tôt

Qu’un fléché allemand n’est pas si dur que ça, il suffit de suivre bêtement une équipe qui y arrive

Qu’on peut encore, après 8 participations, suivre bêtement une équipe qui suit une équipe qui ne sait pas où elle va

Qu’on a perdu deux clous de Monseigneur en route qui aurait pu être utile à la semelle décollée de mon co-équipier

Qu’on peut, non sans mal, enchainer un covid-court avec un raid-long

Que le Petit Prince n’a pas voulu me dessiner la Grande Ourse

Qu’on a vu son ami le Renard proche de la balise 39

Qu’on a traversé les entrailles du Boa sans entraves

Que j’ai oublié de manger mes carrés de chocolats

Que la soupe est toujours bonne

Que les bénévoles méritent 28 salves d’applaudissements

Et que j’ai deux super co-équipiers : l’un qui va chercher à rebrousse-poil les deux vertes qu’au aurait pu lâcher, l’autre qui me dit qu’il est temps raisonnablement de lâcher les bleues sinon nous n’aurions pas été classé !

Bruno